I3 - Hamid ben Mahi
Décor quotidien de son enfance et de son adolescence, la tour I-3 n’a jamais quitté la mémoire et l’imaginaire d’Hamid Ben Mahi. Intimement lié à ce bâtiment qu’il a éprouvé, habité, c’est ce sentiment d’attachement à nos espaces de vie qui irrigue cette nouvelle pièce. Emportant cinq danseurs et danseuses,elle fait résonner le mouvement aux récits de vie d’habitants rencontrés tout au long du processus de création.
De Chicago à Bordeaux, en passant par Libourne et Pau, les artistes ont parcouru les lieux et les histoires, et interrogé le rapport qui lie les êtres humains à leur environnement.
Dans un espace où la danse hip hop et les images se croisent, se révèlent alors nos façons d’habiter poétiquement le monde. Car vivre, n’est-ce pas exister d’abord dans son corps, puis sa maison, son territoire, et enfin dans le monde ?
Suivi de
Ce qu'il me reste - Yves Mwamba
Enfant, c’est de la danse Mutuashi qu’Yves Mwamba se souvient le mieux. Il revoit sa mère au Congo, ondulant les hanches jusqu’aux mouvements saccadés de tout le corps et aux frappes intenses des pieds sur le sol. Cette tradition célébrant la vie et les ancêtres constitue une expérience fondatrice pour le chorégraphe, venu ensuite au krump, au hip hop et aujourd’hui fervent défenseur des danses afro.
Ce qu’il me reste est un vibrant hommage à l’héritage reçu, mettant en scène Yves et sa maman Joséphine Diyoyi, née au Kasaï en République Démocratique du Congo. La danse devient un dialogue intime, poétique et politique, dans un lien entre deux générations portant également la mémoire d’un peuple, comme un rituel de réparation.
Plus qu’un théâtre
→ Après le spectacle, rencontre avec les chorégraphes et danseurs Hamid Ben Mahi et Yves Mwamba.
→ Hamid Ben Mahi à été artiste associé au TLA en 2008, 2010 et 2012 dans le cadre de « Territoire(s) de la danse » avec le soutien du Département de la Seine- Saint-Denis.
→ Autour de I-3, Hamid Ben Mahi développe un projet danse « Culture et Art au Collège » avec une classe du collège Pablo Neruda d’Aulnay-sous-Bois.
I3 être habitant - Hamid ben Mahi
Chorégraphie, mise en scène et dramaturgie Hamid Ben Mahi
Regard extérieur Hassan Razak
Interprètes Hamid Ben Mahi, Frédéric Faula, Anthony Mezence, Elsa Morineaux, Marine Wroniszewski
Création vidéo Christophe Waksmann
Environnement sonore Sébastien Lamy
Mise en lumière Antoine Auger
Construction éléments décor Jean-Luc Petit
Images Christophe Waksmann et Irvin Anneix
Photo © Christophe Waksmann
Ce qu'il me reste - Yves Mwamba
Chorégraphie Yves Mwamba
Interprétation Joséphine Diyoyi & Yves Mwamba
Dramaturge Daddy Kamono
Coach vocal Dalila Khatir
Création sonore Franck Moka
Lumière Cléo Konongo
Photo © DR
CE QU’IL ME RESTE / YVES MWAMBA
Production : Compagnie Semena. Coproduction : Scène nationale Manège de Reims, Les Ateliers Medicis -Clichy Montfermeil, L'Échangeur – CDCN des Hauts- de-France-Château-Thierry, Les Studios Kabako avec le soutien du CNDC Angers, de la DRAC
Île-de-France, l'institut français - programme - MIRA.
I-3 • ÊTRE HABITANT / HAMID BEN MAHI
Production Compagnie Hors Série. Coproduction OARA – Office Artistique de la Région Nouvelle
Aquitaine, Espaces Pluriels - Scène Conventionnée Art et création – Danse de Pau, Théâtre Le Liburnia, Scène Nationale Carré-Colonnes, avec l’aide en résidence de l’iddac - Agence Culturelle du Département de la Gironde et du Glob Théâtre - Scène conventionnée d’intérêt national Art et création (Bordeaux), CCN – Malandin Ballet Biarritz. Soutien à la création La Villa Albertine
Institution de la France aux États-Unis au service des arts et des idées, Institut Français de Chicago, Institut Français de New York, Centre d'Animation Argonne Nansouty Saint-Genès. La compagnie a bénéficié du prêt du studio du Théâtre Louis Aragon - Scène conventionnée d’intérêt national Art et création danse à Tremblay-en-France. La compagnie est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Nouvelle- Aquitaine – Direction Régionale des Affaires Culturelles et la Ville de Bordeaux. Elle est également subventionnée par la Région Nouvelle-Aquitaine et le Conseil Départemental de la Gironde.
Dans le cadre du festival Kalypso